Rédactrice Web Freelance : mon retour d’expérience
Vécu et rédigé par Sandrine Henry
La rédaction web est un métier vraiment passionnant. Elle permet d’apprendre sans cesse, de se former, d’assouvir sa curiosité (et la mienne est énorme !). Après avoir été infirmière durant 26 ans, j’ai décidé, à près de 50 ans, de me reconvertir. J’ai rapidement décidé de devenir rédactrice web. Approchez, je vais vous révéler un petit secret : je ne le regrette pas, oh non. Je vous dis tout sur ce métier, à tort confondu avec celui de copywriter. Voici mon humble retour d’expérience sur ma vie de rédactrice web freelance. C’est parti.
Devenir rédactrice web freelance : pourquoi ce choix ?
Un métier qui me pesait
Pourquoi avoir choisi le métier de rédactrice web ? Voici une excellente question. Bon, en même temps, c’est moi qui viens de la poser… Après des années dans un métier qui ne m’apportait plus aucune satisfaction, j’ai décidé de tout balayer d’un revers de main.
Ce métier d’infirmière, je ne le supportais plus. Je ne vais pas vous faire ici un monologue sur le sujet, il vous suffit d’allumer votre télévision pour comprendre pourquoi.
Même si je n’en ai pris conscience que bien après mon départ, j’étais en plein burn-out. À bout de force, hypertendue, je perdais mes cheveux par poignées et je savais pertinemment qu’un matin je ne pourrais plus aller à l’hôpital. Je redoutais tellement cet instant que j’ai décidé de prendre les devants et j’ai demandé une rupture conventionnelle de contrat.
Après des mois et des mois de dialogues, de patience et de pleurs, elle a été acceptée : j’étais enfin libérée, délivrée, on ne mentirait plus jamais…
De la seringue à la plume
Durant ces derniers mois, je continuais à travailler, mais je cherchais une reconversion en parallèle.
Curieuse, intéressée de tout et passionnée par l’écriture (j’ai même écrit un livre sur ma reconversion), je me suis formée à la rédaction web.
J’ai adoré ça tout de suite ! Écrire, écrire et écrire encore, après de multiples recherches parfois, m’apportait tellement de joie. Et, croyez-moi, je n’avais pas connu ça depuis bien des années !
Une nouvelle vie s’offrait à moi : faire un métier qui me plaît, dans lequel je trouve du sens et qui m’apporte du bonheur. Je ne pensais plus que cela était possible.
La rédaction web : entre exigences et liberté
Ma formation rédaction web
Bien évidemment, j’ai commencé par m’éduquer à ce métier que je ne connaissais absolument pas. Il existe aujourd’hui quelques formations accessibles directement en ligne.
J’ai fait le choix d’un enseignement à taille humaine, avec un formateur ouvert et très sympa.
Après 6 mois d’apprentissage, j’ai poursuivi avec un module de perfectionnement puis un coaching personnalisé pour apprendre à prospecter. Tous ne sont pas obligatoires pour devenir rédacteur.
La connaissance du SEO est incontournable. C’est ce qui permet à mes clients d’être parfaitement identifiables sur le net, de booster leur visibilité et de transformer leurs prospects en clients.
Le SEO (Search Engine Optimization) est un ensemble de techniques visant à être visible sur internet. Contrairement au SEA (Search Engine Advertising) qui est payant, le référencement SEO est naturel. Il est obtenu en optimisant les contenus rédigés avec, par exemple, l’utilisation de mots-clés, le balisage, le maillage interne et externe, la qualité de l’écriture…
Toutes ses compétences sont essentielles et demandent beaucoup d’exigences, de connaissances et de rigueur. C’est ici que le rédacteur web, ou la rédactrice web of course, intervient.
Mon activité en tant que rédactrice freelance
Voilà comment je suis arrivée à ce super job de rédactrice web. Quel parcours ! Beaucoup n’y croyaient pas et beaucoup n’ont toujours pas compris à ce jour en quoi consiste mon métier exactement. J’ai tellement entendu cette phrase : « Untel m’a demandé ce que tu faisais comme métier maintenant, mais je n’ai pas su quoi lui répondre. »
Je suis rédactrice web freelance. J’écris pour des clients afin de les rendre visibles sur les moteurs de recherche et faire décoller leurs ventes. Je rédige principalement des articles de blog, sur tous les sujets.
Lorsque je dis tous les sujets, ce sont vraiment tous les sujets. En voici quelques-uns pour lesquels mes articles ont été publiés :
- la décoration ;
- la santé bien sûr ;
- les voyages ;
- l’écologie ;
- la psychologie ;
- le parcours patient ;
- la peinture ;
- les sex-toys (juré c’est vrai !) ;
- le commerce international (je n’aime pas vraiment ça) ;
- la vente en réseau ;
- les formations…
Les sujets sont infinis. J’avoue avoir une préférence pour la gastronomie, l’art, la santé, la décoration, l’écologie, les voyages…
Être freelance, cela signifie pour moi être autoentrepreneuse avec tout ce que cela comporte :
- le côté administratif ;
- l’organisation ;
- le respect des délais ;
- le démarchage ;
- la comptabilité ;
- le paiement des cotisations et bien d’autres choses encore.
Mais, être rédactrice web freelance, c’est aussi et surtout organiser mon emploi du temps comme bon me semble.
Je travaille quand je veux, où je veux. Je peux rester à mon bureau comme prendre mon ordinateur portable et m’installer sur une plage de rêve à l’autre bout du monde. Bon, ça, je n’ai pas encore testé malheureusement.
Sérieusement, c’est une sensation de liberté incomparable. En hiver, je n’ai pas besoin de gratter la glace sur le pare-brise de ma voiture avant de partir travailler. Pas besoin non plus de parcourir des kilomètres sous la neige, le soir, pour aller bosser de nuit.
Il me suffit de me préparer un chocolat chaud et de monter les quelques marches qui me séparent de mon bureau. En été, je descends mon portable et je m’installe sur la terrasse. Quand l’envie se fait ressentir, je pars me balader, je vais faire une séance de relaxation.
Un client est difficile ? Oui, ça peut arriver : je ferme mon ordi, je vais m’aérer la tête et je reviens rechargée d’ondes positives.
En résumé, je ne regrette rien
Oh ça non ! Je ne regrette rien, c’est une certitude. Je vois tellement de personnes autour de moi qui sont malheureuses dans leur travail, mais qui ne savent pas quoi faire d’autre.
Elles se sentent coincées, obligées de poursuivre dans un parcours professionnel qui ne leur apporte plus rien, pire, qui les fait souffrir.
« Pendant des années, j’ai attendu que ma vie change. Mais maintenant, je sais que c’était elle qui attendait que moi je change. »
Cette petite phrase de Fabio Volo pourrait résumer à elle seule tout mon parcours.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Êtes-vous heureux dans votre travail ?
Sandrine Henry
Rédactrice web
