Article de blog : 11 choses à vérifier avant de publier
Le succès d’un article de blog suit la même logique. Une fois rédigé, il doit être vérifié point par point. Quelles sont les choses à vérifier avant de publier votre article de blog ?
11 choses à vérifier avant de publier son article de blog
La check-list d’un rédacteur web doit comporter les points suivants :
1. L'orthographe
Comme le sel et le poivre en cuisine, l’orthographe est la base de toute bonne rédaction web. C’est la première vérification que vous devez effectuer ! Les correcteurs d’orthographe en ligne sont très utiles. Malheureusement, ils ne suffisent pas ! Vous devez également relire vos phrases une par une afin de vérifier que :
- vous n’avez oublié aucun mot.
- tous les mots sont bien orthographiés.
- les conjugaisons des verbes sont correctes.
- la ponctuation est bien placée et correcte.
- la syntaxe de vos phrases est bonne.
Parmi toutes les techniques de relectures, 2 sont particulièrement efficaces :
La relecture à voix haute pour écouter son texte et corriger l’agencement des phrases tout en contrôlant l’orthographe.
La relecture à reculons qui consiste à relire les phrases une par une depuis la fin du texte jusqu’au début. Cette technique permet de se détacher du sens du texte pour se concentrer sur la forme. Ainsi, vous prêtez une attention plus particulière à l’orthographe !
2. Le titre de l’article
C’est parfois lorsqu’on a fini d’écrire son article de blog qu’on se rend compte que le titre ne correspond plus au contenu. Il est indispensable d’ajuster cette erreur !
Plusieurs conseils peuvent vous être utiles pour trouver un bon titre. Retenez surtout que votre titre doit :
- être clair et précis.
- informer le lecteur sur le contenu de l’article.
- refléter fidèlement le contenu de l’article.
- interpeller le lecteur pour le pousser à lire votre article de blog.
3. L’introduction
Si vous êtes comme moi, vous aimez commencer vos articles par une introduction qui déchire. Trouver une accroche qui éveille l’intérêt du lecteur relève de la créativité du rédacteur web.
Une fois que votre article a été rédigé entièrement, vérifiez que votre introduction est efficace pour :
- réveiller l’appétit du lecteur.
- mettre le doigt sur un problème.
- prouver l’efficacité de votre article pour répondre aux questions du lecteur.
Si vos lecteurs ont tendance à ne pas lire vos articles en entier, c’est sûrement parce que votre introduction est inefficace ! Le storytelling est une bonne méthode pour aider le lecteur à se projeter dans le texte. Avec une histoire, il se sent concerné par votre article de blog.
4. Le fil conducteur
Si votre article de blog ne présente aucune logique, les lecteurs prendront leurs jambes à leur cou. Un article agréable à lire est un article logique et structuré.
C’est pourquoi, une fois que vous avez terminé la rédaction de votre article de blog, assurez-vous que :
- vos sous-titres résument le déroulement de l’article.
- les idées se succèdent de façon logique et agréable.
- les principales réponses aux questions du lecteur se trouvent en début d’article.
- toutes les idées développées dans l’article sont en rapport direct avec le sujet.
Encore une fois, le storytelling est une très bonne méthode pour conserver une ligne conductrice durant tout le déroulé de votre article. Grâce à une histoire prenante qui continue à se développer au cours des différentes parties de vos articles, vous conservez l’attention du lecteur. Vous lui fournissez un développement logique des idées.
5. Le ton de l’article
Le ton de nos récits varie en fonction de ceux qui nous écoutent, que nous en soyons conscients ou non. Cette règle s’applique à tout le monde !
Avant de publier votre article, vous devez donc vérifier que le ton adopté dans l’écrit est adapté à votre cible.
Vous aimez écrire d’un ton détendu ? Les traits d’humour, les interpellations au lecteur et les références à la culture populaire sont parfaitement adaptés pour certains contenus : blogs de voyage, de bien-être, de sport, etc. Ils sont efficaces sur un lectorat jeune. Vous séduirez toujours vos cibles grâce à vos phrases punchy.
Par contre, si vous vous adressez à des lecteurs plus âgés, à des entreprises ou à des experts dans un domaine, utilisez plutôt un ton professionnel. Bien sûr, vous pouvez rester naturel. Vous n’êtes pas obligé d’utiliser des mots compliqués et des expressions alambiquées (Yes je l’ai encore placé !). La simplicité, mise au service d’un ton professionnel, est d’une efficacité redoutable.
6. L’appel à l’action
- Pousser votre lecteur à acheter un produit.
- Inciter votre lecteur à en savoir plus sur la marque.
- Demander à votre lecteur de s’abonner ou de partager l’article.
Quel que soit le but recherché, il est souvent efficace de l’exprimer clairement. Ainsi, une fois que votre article a été complètement révisé, assurez-vous que votre appel à l’action est direct et précis. Les verbes à l’impératif sont efficaces et ne choquent pas, même dans un article de blog professionnel !
Au contraire, même les ordres peuvent rassurer le lecteur. Parmi les derniers points de la check-list de Jimmy, notre pilote d’avion, figurent les ordres à donner à l’équipage et aux voyageurs. « Attachez vos ceintures ! » ; « Remontez votre tablette ! » ; « Mettez vos appareils électroniques en mode avion ! ». Ces ordres rassurent les voyageurs sur le professionnalisme du pilote et de la compagnie.
De la même façon, des ordres tels que « Demandez vite votre devis ! » ; « Contactez-nous » ; « Commandez dès à présent » ; « Abonnez-vous » ou « Partagez l’article », rassurent le lecteur sur le caractère naturel de l’action à effectuer.
7. Vos sources
Pour le rédacteur web, chaque ingrédient est important ! Les sources qui lui ont servi à rédiger un article de qualité doivent être vérifiées et indiquées.
Dans la liste de vos vérifications finales, il est donc primordial d’inclure la vérification des sources :
- Les chiffres donnés sont ils fiables ?
- Les données sont elles récentes ?
- Les informations citées n’ont-elles pas été biaisées par vos explications ?
Mettez-vous à la place de ceux qui ont écrit les articles dont vous vous êtes inspiré ? Que penseraient-ils s’ils lisaient votre article ? Sentiraient-ils que vous les avez copiés ? Penseraient-ils que vous avez mal utilisé leurs informations ?
8. La valeur ajoutée du contenu
La valeur ajoutée doit être l’une des principales motivations du rédacteur web. S’il se contente de s’inspirer de ce qui existe déjà et de le reformuler, il est comparable à un cuisinier qui ne sert que du surgelé. Ces clients n’ont droit qu’à des produits fades, qui coupent l’appétit et qui n’ont aucun intérêt.
Pour apporter de la valeur ajoutée, partagez :
- des statistiques et des chiffres provenant de sources fiables.
- votre expérience personnelle.
- des métaphores et des exemples bien choisis. des réponses claires aux préoccupations des lecteurs.
9. La longueur des paragraphes
Lors de cette étape de la vérification, assurez-vous :
- que vos paragraphes ne ressemblent pas à de gros blocs indigestes.
- que vos phrases ne sont pas trop longues.
- que le contenu entre chaque sous-titres n’est pas supérieur à 2 ou 3 paragraphes.
10. La simplicité
Certaines phrases sont-elles trop longues ? Coupez-les en deux ! L’idéal est que chaque verbe soit placé dans une phrase indépendante. Évitez les phrases à plusieurs propositions.
Vos mots font-ils tous partie du langage familier ? Si certains mots sont difficiles à comprendre, supprimez-les. Remplacez-les par des mots du langage courant.
Votre texte comporte des « peut être », « permet que », « peut faire » ou d’autres expressions qui font naître le doute dans la tête des lecteurs ? Remplacez-les par des mots plus forts ! Les idées de votre texte doivent impacter le lecteur. Les mots comme « peut être », « permettre que », « faire en sorte que » ne font qu’alourdir le texte. Ils rendent les idées moins directes et moins claires.
11. Vos mauvaises habitudes
La seconde est sa check-list personnelle. Elle comporte les points auxquels Jimmy doit prêter une attention plus que particulière. En tant que rédacteur web, vous devez connaître vos défauts et vos mauvaises habitudes.
Faites comme Jimmy ! Ayez votre check-list personnelle ! Identifiez les erreurs que vous faites régulièrement. Demandez à d’autres rédacteurs de vous lire et d’identifier les erreurs que vous commettez. Servez-vous de cette liste pour créer votre propre check-list de rédaction.
Relecture de contenu : à qui faire confiance ?
Vous-même ?
Votre cerveau a tendance à faire correspondre ce que vous lisez à ce que vous savez déjà ! Autrement dit, lorsque vous relisez un texte que vous avez écrit vous-même, vous allez très probablement lire ce que vous pensez avoir écrit. Vous aurez donc du mal à corriger toutes vos erreurs.
Pour remédier à cela, vous pouvez relire votre article de blog à froid. En effectuant une relecture le lendemain de l’écriture de votre article, vous commencerez à oublier ce que vous avez écrit. En redécouvrant votre contenu, vous serez mieux à même d’en corriger les fautes.
Un correcteur d’orthographe ?
Il existe de très bons correcteurs d’orthographe. Lors de mes débuts en rédaction web, j’utilisais Scribens et SpellBoy. Je ne me suis jamais contenté de faire confiance à un seul correcteur d’orthographe. J’en utilise toujours deux, en complément l’un de l’autre.
Les correcteurs d’orthographe sont utiles, mais limités. Utilisez-les sans en faire votre unique méthode de correction.
Un autre rédacteur ?
Le travail en binôme est une excellente manière de faire relire et corriger ses écrits. Pendant que vous corrigez le travail de votre collègue rédacteur, celui-ci en fait de même avec votre contenu.
Un relecteur qualifié ?
Faire appel à un relecteur peut être aussi très utile pour un rédacteur web débutant. Le relecteur identifie les mauvaises habitudes du rédacteur web. Il lui dresse sa propre check-list des points à vérifier lors d’une correction.
Les pilotes d’avion parfaits n’existent pas. Ceux-ci associent les méthodes de rappel et les vérifications afin d’augmenter leurs performances. Les rédacteurs web doivent fonctionner de la même façon. Ils utilisent des check-lists, leur cerveau, les correcteurs d’orthographe ainsi que d’autres rédacteurs (ou relecteurs) pour vérifier la qualité de leurs articles de blog.
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