Comment j’ai changé ma façon de penser : journaling et conscience de soi
par Nicolas Gatt
La semaine dernière, je t’ai parlé de quelque chose de très personnel et tu sais quoi ? Je suis vraiment très heureux que vous ayez été nombreux à me lire.
Cette semaine, j’ai écrit de nouvelles choses sur mon petit carnet et je me rends compte à quel point cela me fait un bien fou. Finalement, mon ami passionné de journaling n’est peut-être pas si fou que ça !
Mais revenons à nous ! La semaine dernière je t’ai laissé avec l’idée qu’écrire tous les jours dans mon journal me permettait d’arrêter le temps. Bon, soyons clair, arrêter le temps est littéralement impossible et nous le savons tous les deux. Mais plus j’écris, plus je me rends compte que je me connais mieux, que je progresse, que j’atteins mes objectifs et que je suis content de faire ce que je fais.
Personne ne peut nier qu’aujourd’hui nous vivons entouré par la frénésie de faire beaucoup de choses. Aussi fastidieuses que soient certaines journées, le système qui nous entoure se déplace en réalité à mille kilomètres à l’heure.
Mais si tu veux vraiment te connaître personnellement pour évoluer à l’intérieur de ce système, tu as besoin de trois éléments très importants.
1. Prendre du temps pour toi
Cela semble banal, n’est-ce pas ? Mais peu de personnes le font réellement.
Comme je te l’ai écrit la semaine dernière (dans un super article disponible en cliquant sur ce lien), marcher, c’est comme arrêter le temps pour moi. C’est le moment où, bien que je sois en mouvement, tout s’arrête et tout devient plus clair. Je m’arrête alors, je me concentre sur mes pensées, mes émotions et mes sensations. Quand je m’arrête (parfois en plein milieu de la nature), je commence à les écrire.
J’écris de manière totalement naturelle. Je copie les mots comme mon esprit me les transmet. Je ne me soucie pas du style, de la grammaire ou de l’écriture. Ce qui m’intéresse le plus, c’est d’avoir une vision claire de moi-même, de mes objectifs et de ce que je veux devenir.
La deuxième raison pour laquelle j’aime écrire c’est celle que j’ai brièvement abordée la semaine dernière. Je te laisse la découvrir dans la suite de cet article.
2. Améliorer sa conscience de soi
Écrire chaque jour dans mon journal m’aide à prendre conscience de qui je suis.
En marchant, je me suis rendu compte qu’il est plus difficile qu’on ne le pense d’être attentif à soi-même.
Conscience de soi ?
Mais qu’est-ce que cela signifie d’être plus conscient de soi ?
En psychologie, la conscience de soi est la capacité de connaître objectivement certaines informations qui nous concernent.
Pour être franc, c’est aussi la capacité de traiter ces informations sans paniquer !
En restant le plus simple possible, être conscient de soi signifie :
- comprendre ses limites,
- connaître ses peurs,
- comprendre ses émotions au mieux,
- guider ses sentiments en vue d’une amélioration immédiate et d’une autre à long terme.
Au moment où j’écris, je me rends compte que la conscience que j’ai de moi-même s’accroît considérablement chaque jour. Je me suis aussi rendu compte qu’il y a une grande différence entre être conscient d’une information sur soi et savoir comment l’utiliser pour améliorer sa vie au quotidien.
Le découverte de mes limites
Allez hop ! C’est parti pour l’instant émotion. Je vais t’en dire un peu plus à propos de moi.
Comprendre mes propres limites a toujours été une lutte interne.
Je suis plutôt perfectionniste et je ne veux pas que les choses soient mal faites. J’ai aussi une vision très claire de la façon dont je veux que les choses se fassent. Et lorsque je vois qu’elles s’éloignent de ce qui était prévu, je me sens plutôt mal (voire très mal !).
J’ai dépensé beaucoup d’énergie à vouloir rectifier des choses, insister sur d’autres, corriger le point de vue d’autres personnes ou à essayer de changer des processus parce que tout s’éloignait de ma vision des choses. Et au final, tout cela n’en valait pas la peine !
En écrivant chaque jour, j’ai réalisé que les limites ne sont pas des restrictions, mais des extensions de ma liberté. Ces limites, je les ai découvertes en écrivant. Je les ai identifiées, mesurées et acceptées. Tout cela grâce au pouvoir de l’écriture.
Si tu n’as pas de limites, tu perds l’équilibre. Et, devine quoi, lorsque tu perds l’équilibre, tu as de grandes chances de tomber.
Mais qui aime tomber ? PERSONNE
Et bien je vais te dire une chose, plus j’écris dans mon journal et plus j’aime tomber. Le journaling m’a aidé à grandir fortement de ce côté et à aimer tirer des leçons de mes erreurs.
Écrire pour grandir
Pour grandir, il faut être plus conscient de soi.
Non seulement en comprenant ses limites, mais aussi en gérant ses émotions.
Je vais t’en dire un peu plus à ce sujet, car c’est très important pour moi !
Il arrive à tout le monde de ne pas savoir gérer ses émotions ou, pire encore, d’être dominé par elles, n’est-ce pas ?
Tu fais peut-être partie de ceux qui souffrent d’anxiété ou de crises de panique. Ou alors tu es constamment stressé pour des raisons dont tu n’as même pas conscience et tu cherches constamment un coupable. (Pas de panique ! Cela arrive à tout le monde). Ou peut-être que certaines émotions comme la colère, l’anxiété et la tristesse font partie de votre quotidien.
Crois-moi quand je te dis que ce n’est pas de ta faute. Vraiment ! Et tu sais quoi. J’ai ressenti certaines de ces choses. J’ai également trouvé une solution simple et gratuite à tout cela.
Écrire quelques minutes par jour change ma vie.
Attention : si tu es en observation ou traité par un spécialiste ou un psychologue précisément parce que tu souffres d’anxiété ou de dépression, tu dois continuer. Je ne suis ni médecin ni psychothérapeute, donc tout ce que je te dis est issu de mon expérience personnelle et en partie de ce que les plus grands psychologues disent sur le sujet.
Je ne prétend pas te donner la solution magique, car personne ne l’a. Mais j’aimerais attirer ton attention sur ce bénéfice tiré du simple fait d’écrire.
Écrire pour se soigner
Je ne suis pas le seul à le dire, alors pour donner plus d’autorité à mes expériences, et à cet article, je voudrais te citer une expérience réalisée par James W. Pennebaker, psychologue et sociologue connu dans le monde entier pour son étude approfondie « Écrire pour se soigner ».
Dans ce livre, James explique comment l’écriture peut grandement améliorer la condition mentale et physique. Il explique les avantages de l’écriture et du journaling en racontant un problème grave qu’il a eu et comment il a pu le résoudre grâce à l’écriture expressive.
Cela l’a amené à faire de nombreuses recherches avec d’autres scientifiques et psychologues et grâce à cela, nous en savons maintenant beaucoup plus sur les avantages de l’écriture au niveau neurologique.
Si tu ne l’as pas lu, je t’invite à le faire, c’est indispensable pour tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin au journaling et à l’écriture.
Mais qu’est-ce que cette approche de l’écriture révolutionne d’autre dans ma vie ?
Dans le prochain article, je t’expliquerai la troisième raison pour laquelle tu devrais commencer à écrire.
En attendant, je te présente les deux ressources que je suis en train de préparer à propos du journaling :
- Les premiers pas vers l’écriture d’un journal : Que faut-il écrire et à quelle fréquence ?
- Un guide complet de plus de 70 pages consacré à l’univers de la rédaction d’un journal.